Sous l’impact des droits de douane imposés par Trump, Galderma s’engage dans des échanges avec Walmart, Target et Amazon pour ajuster ses stratégies commerciales.
Comme attendu, l’élection de Donald Trump a des répercussions importantes sur l’industrie cosmétique en France mais aussi à l’international.
Le président américain ne s’est pas fait attendre.
Il avait annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25% sur les importations en provenance du Mexique et du Canada.
Cependant, le 6 mars il a annoncé que les droits de douane contre le Mexique seraient suspendus jusqu’au 2 avril.
Le laboratoire suisse qui possède d’importantes installations de production au Canada, pourrait être très impacté.
Dans ce contexte, Flemming Ornskov, PDG de Galderma, a déclaré qu’il souhaitait échanger avec des détaillants américains pour mieux comprendre et gérer l’impact des droits de douane imposés par l’administration Trump.
« Nous allons discuter avec Walmart, Target, Amazon et d’autres pour voir comment nous allons réagir face à cela, notamment en termes de prix », a-t-il précisé à Reuters.
Il a également ajouté que son entreprise avait déjà pris des « précautions concernant les stocks et autres aspects » aux États-Unis afin de minimiser l’impact.
Galderma n’est pas la seule entreprise cosmétique concernée. Quelques mois avant l’élection de Trump, c’est la marque Elf qui exprimait ses préoccupations concernant l’impact potentiel de l’élection de Trump à la Maison Blanche.
Suite à son élection, Donald Trump a proposé d’imposer des droits de douane élevés, pouvant atteindre jusqu’à 25%, sur les importations de divers produits, dont les cosmétiques. Ce qui n’est pas sans conséquence, d’autant plus que les États-Unis sont le premier acheteur de cosmétiques français avec 2,8 milliards d’euros en exportations en 2024.
Face à cette situation, les entreprises françaises devront rester vigilantes et suivre de près les prochaines annonces présidentielles concernant les droits de douane.