Partenaire média officiel des European Natural Beauty Awards, nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Caroline Lanson, fondatrice visionnaire de la marque MiYé. Alors que son gel intime hydratant rééquilibrant a été spécialement sélectionné, cet échange nous a ouvert les portes d’une enseigne qui ne se contente pas de créer des produits. Celle-ci mène une véritable mission : placer la santé hormonale des femmes au cœur du débat et de l’innovation. MiYé, qui signifie « la bonne amie », s’engage avec force dans la vulgarisation et la sensibilisation, brisant les tabous qui entourent encore trop souvent la santé féminine.Genèse de MiYé : une prise de conscience face au silence hormonal
Genèse de MiYé : une prise de conscience face au silence hormonal
Caroline Lanson justifie de plus de quinze ans d’expérience dans l’univers des cosmétiques et des compléments alimentaires. Elle a notamment évolué au sein de groupes renommés comme Fleurance Nature et Caudalie. MiYé est alors né d’un constat personnel et alarmant. Autour d’elle, un nombre croissant de femmes, de plus en plus jeunes, souffraient en silence de troubles directement liés à des déséquilibres hormonaux. Citons endométriose, hypothyroïdie, problèmes de fertilité, ou encore les bouleversements de la périménopause.
Cette « menace invisible », comme elle la nomme, l’a profondément interpellée. Le lien de plus en plus flagrant entre ces pathologies et l’exposition aux perturbateurs endocriniens, omniprésents dans notre environnement et nos produits du quotidien, a été le catalyseur. Elle cite notamment les professions surexposées comme les esthéticiennes et les coiffeuses, victimes de cet « effet cocktail » chimique.
Avant même de lancer la marque en 2020, Caroline Lanson a consacré près de cinq ans à une recherche approfondie, s’entourant d’un comité d’experts (endocrinologues, gynécologues) pour déconstruire les complexités de l’équilibre hormonal. Son intuition, initialement personnelle, a été confirmée par la suite par des études de marché menées par le groupe Pierre Fabre, devenu l’un de ses partenaires. Ces études révèlent la montée en puissance de troubles comme le SOPK ou l’endométriose, avec des conséquences pouvant se transmettre de génération en génération. L’aventure MiYé était lancée, non pas sur une tendance, mais sur une nécessité de santé publique.
Le constat d’un angle mort : la santé féminine, grande oubliée de la médecine
L’une des raisons fondamentales de ce manque de solutions réside, selon Caroline Lanson, dans un biais historique majeur de la recherche médicale. Elle rappelle un chiffre édifiant : plus de 95 % des études cliniques ont longtemps été menées exclusivement sur des hommes. La peur de risques potentiels pour les femmes en âge de procréer (traumatisme du scandale du Distilbène) ou pour les femmes ménopausées a conduit à une médecine qui ne tient pas compte des spécificités du corps féminin.
Les conséquences sont directes et parfois dramatiques. Elle cite l’exemple de médicaments anti-cholestérol, vendus à des millions d’exemplaires, qui augmentent de 70 % le risque de diabète chez les femmes ménopausées, un effet secondaire non identifié faute d’études ciblées. Heureusement, les mentalités évoluent et la médecine commence à reconnaître que les hormones sont bien plus qu’une simple cause de sautes d’humeur ; elles sont au centre de la santé globale des femmes.
Cosméticiser la santé : réinventer le soin féminin
La philosophie de MiYé repose sur une idée forte : réconcilier l’efficacité de produits de santé avec le plaisir et l’élégance de la cosmétique. Finis les produits « punitifs » que l’on cache au fond de son armoire. Caroline Lanson a voulu créer des soins désirables, en partant de la meilleure formule possible avant de considérer la contrainte du prix.
Le gel intime, produit phare de la marque, en est l’illustration parfaite. Analysant un marché dominé par des formules catastrophiques (contenant souvent de la glycérine, néfaste pour la fertilité, ou des perturbateurs endocriniens avérés), elle a repensé le produit comme un véritable soin cosmétique. En collaboration avec des gynécologues, son équipe a développé une formule d’exception :
- Hydratation et confort : Association de différents poids moléculaires d’acide hyaluronique et d’aloe vera pour une hydratation optimale.
- Équilibre de la flore : Intégration de postbiotiques pour soutenir le microbiome intime.
- Action ciblée : Un actif breveté stimulant la densité nerveuse pour améliorer les sensations et la lubrification naturelle.
- Texture sensorielle : Un mélange de gommes assurant une texture biomimétique et bioadhérente à la muqueuse, pour une application agréable et efficace.
L’objectif était double : offrir une solution technique et experte aux désagréments intimes (sécheresse, mycoses récidivantes) tout en transformant l’expérience d’utilisation grâce à un packaging élégant et une formule sensorielle.
Au-delà du « naturel » : la sécurité comme maître-mot
Caroline Lanson met en garde contre l’amalgame simpliste entre « naturel » et « bon pour la santé ». Avec un pragmatisme éclairé, elle explique que certains ingrédients naturels, comme le soja ou de nombreuses huiles essentielles, peuvent être des perturbateurs endocriniens puissants. De même, la biodisponibilité d’un ingrédient (sa capacité à être absorbé par l’organisme) prime sur son origine.
L’ADN de MiYé n’est donc pas la naturalité à tout prix, mais la sécurité « safeness ». Les produits sont certifiés bio, mais la marque va bien plus loin en s’interdisant systématiquement :
- Les phytohormones (trèfle rouge, soja, houblon), contre-indiquées pour les femmes souffrant d’endométriose, de SOPK ou ayant eu un cancer hormono-dépendant.
- Les huiles essentielles et les allergènes connus pour minimiser les risques de réaction.
Cette exigence de sécurité absolue garantit que les produits sont compatibles avec la grossesse et même avec des traitements lourds (immunosuppresseurs, chimiothérapie), offrant ainsi des solutions à toutes les femmes, sans exception.
Vers un changement de paradigme : le pouvoir de l’information
Pour Caroline Lanson, l’évolution du secteur cosmétique passera inévitablement par l’éducation et la transparence. Elle pointe l’inertie des grands groupes, pour qui revoir des centaines de formules existantes représente un coût et un défi de communication colossal. Le changement vient donc souvent de nouvelles marques, plus agiles et nées avec ces enjeux au cœur de leur projet.
Elle se réjouit de l’émergence d’outils redonnant le pouvoir aux consommatrices, comme les applications Clean Beauty ou INCI Beauty, qui permettent de scanner et de décrypter les listes d’ingrédients. MiYé s’inscrit pleinement dans cette démarche de transparence, avec un glossaire sur son site détaillant chaque actif utilisé. L’objectif est clair : que chaque femme sache précisément ce qu’elle applique sur sa peau, le plus grand organe du corps et une voie d’exposition majeure aux perturbateurs endocriniens.
Reconnaissance et perspectives : le bien-être essentiel
La sélection du gel intime aux ENBA n’est qu’une des nombreuses reconnaissances qui valident l’approche de MiYé. Ces prix, décernés par des jurys d’experts et de journalistes, confirment que la qualité et l’innovation de leurs formules font une réelle différence.
Cette reconnaissance conforte la marque dans sa mission de s’attaquer au « wellness essentiel » : ces zones de la santé féminine, comme les effets de la ménopause ou les douleurs liées à l’endométriose, qui ne sont pas des maladies reconnues comme telles, mais qui impactent profondément la qualité de vie.
Pour l’avenir, MiYé continue d’innover avec le lancement de produits dédiés aux blocages métaboliques (résistance à l’insuline, prise de poids abdominale, fringales), des problématiques touchant particulièrement les femmes atteintes de SOPK ou en périménopause. Une approche globale, qui confirme une fois de plus que MiYé est bien plus qu’une marque de cosmétiques : c’est un allié engagé pour la santé et le bien-être des femmes à chaque étape de leur vie.
