Le groupe Estée Lauder enregistre une croissance organique de 3% et redresse sa rentabilité au premier trimestre.
Estée Lauder Companies a publié ses résultats pour le premier trimestre fiscal 2026.
Le chiffre d’affaires s’établit à 3,5 milliards de dollars, en hausse de 4% en données publiées et de 3% en croissance organique.
Cette performance marque le retour à une dynamique positive après une année fiscale 2025 compliquée.
« Nous avons bien démarré l’exercice fiscal 2026 avec l’exécution de notre stratégie Beauty Reimagined. Nous retrouvons une croissance organique, gagnons des parts de marché dans plusieurs segments clés de la beauté de prestige et améliorons notre rentabilité. Les changements opérationnels majeurs déjà mis en œuvre nous permettent d’être plus rapides et plus agiles », a commenté Stéphane de La Faverie, PDG.
La parfumerie tire la croissance avec une progression de 13% portée par Le Labo, TOM FORD et Jo Malone London.
TOM FORD a notamment bénéficié du succès de ses nouvelles références Oud Voyager et Black Orchid Reserve.
Le soin est en hausse de 3%, tiré par La Mer et Estée Lauder.
Les nouveaux produits Advanced Night Repair Eye Lift + Sculpt et Re-Nutriv Ultimate Diamond Age Reversal ont soutenu les ventes.
Le maquillage recule de 2%, affecté par Bobbi Brown qui a réduit son offre de palettes.
Le déploiement sur Amazon se poursuit avec l’arrivée de Clinique et The Ordinary au Mexique et TikTok Shop qui accueille plusieurs marques du portefeuille aux États-Unis et en Asie du Sud-Est.
Le mois dernier, le groupe a annoncé l’arrivée de MAC Cosmetics chez Sephora aux États-Unis.
La Chine continentale affiche une croissance de 9% sur tous les segments et portée par des activations digitales ciblées.
Le travel retail asiatique rebondit grâce au trafic en hausse, après un exercice 2025 compliqué.
L’Europe reste stable avec une progression de 4%, stimulée par la parfumerie en France et en Espagne.
L’Amérique du Nord enregistre un recul de 2%. Les grands magasins sont en difficulté avec de nombreuses fermetures et des surstocks chez certains distributeurs, cette baisse est partiellement compensée par les ventes sur les plateformes e-commerce.
