L’initiative Pulp in Action dévoile ses premiers prototypes d’emballages cosmétiques en fibres cellulosiques, certains atteignant jusqu’à 90 % de papier.
Lancé en 2021, le programme a débuté ses travaux de R&D dès 2022 et vise à répondre à la loi AGEC, qui prévoit la fin des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040.
Le projet développe des emballages à base de fibres cellulosiques industrialisables, répondant aux exigences strictes des produits cosmétiques : qualité d’usage, propriétés barrières et préservation des formules.
Si Pulp in Action mise sur les fibres cellulosiques, l’industrie cosmétique explore également d’autres pistes : Tesem, Groupe Pochet et G.Pivaudran développent de l’aluminium recyclé pour se conformer au règlement européen PPWR d’ici août 2026.
Pour y parvenir, le programme travaille avec ses partenaires sur différentes solutions : substrats à base de fibres, revêtements, chimie verte, biopolymères, équipements industriels et autres procédés innovants.
Soutenu par la FEBEA, le programme fédère des acteurs majeurs du secteur : Nuxe, Chanel, Pierre Fabre, Sisley Paris, Biocodex, L’Oréal, Mustela, Naos, Groupe L’Occitane, Kenvue, Arcade Beauty, LVMH, Gascogne et Shiseido.
Le cabinet (RE)SET, qui pilote l’initiative, a présenté en début décembre les premiers résultats : plus de 60 travaux de R&D menés avec 100 acteurs de la filière. Ces recherches ont abouti à des prototypes prometteurs tels que des poches cellulosiques, pré-charges et tubes en papier fonctionnalisés contenant jusqu’à 90 % de papier.
Les fabricants, convertisseurs et sous-traitants d’emballages cosmétiques sont désormais invités à rejoindre l’initiative pour tester ces prototypes en conditions industrielles réelles avant la production de masse.
