Le groupe allemand s’engage avec Carrefour sur deux axes de décarbonation : transports et emballages.
Beiersdorf, qui a récemment ajusté ses prévisions, poursuit néanmoins ses ambitions environnementales.
Après Lesieur, Mondelēz, Heineken ou encore Coca-Cola, Carrefour étend désormais ses accords SLBP au secteur de l’hygiène-beauté avec Beiersdorf.
Les deux groupes ont officialisé leur engagement à travers la signature d’un plan d’affaires lié à la durabilité (Sustainability Linked Business Plan).
« La décarbonation est l’un des plus grands défis de notre secteur en matière de durabilité et la neutralité carbone ne sera possible qu’à travers une collaboration étroite avec nos fournisseurs et partenaires distributeurs », a déclaré Jean-François Pascal, vice-président développement durable chez Beiersdorf.
Le partenariat vise deux objectifs de décarbonation pour 2030, mesurés par rapport à 2018.
Le premier axe concerne la logistique, avec une réduction de 79 % des émissions de GES liées au transport vers les entrepôts Carrefour, grâce au passage à des modes moins carbonés.
Le deuxième axe concerne les déodorants NIVEA, avec un objectif de réduction de 50 % des émissions via trois leviers : maximiser le recyclé dans les emballages, les alléger et accélérer le déploiement de solutions bas-carbone.
Beiersdorf s’était déjà doté d’une feuille de route climatique ambitieuse.
Le groupe vise le zéro émission nette d’ici 2045, avec une première étape en 2032 : réduire de 70 % les émissions directes et de 40 % celles de la chaîne d’approvisionnement.
Un engagement qui lui a valu la reconnaissance du CDP avec un « Triple A » sur le climat, les forêts et l’eau.
Du côté de Carrefour, cette signature s’inscrit dans une ambition plus large : signer 200 SLBP d’ici 2030 et ancrer les critères ESG au cœur de sa stratégie fournisseurs.
