LVMH s’appuie sur ses parfums emblématiques et ses nouveautés pour contenir la baisse de son chiffre d’affaires pour ce premier semestre 2025.
LVMH enregistre un chiffre d’affaires de 39,8 milliards d’euros au premier semestre 2025, en recul de 4% sur un an.
Le groupe affiche un résultat opérationnel de 9 milliards d’euros en baisse de 15%.
Si certaines zones comme l’Europe et les États-Unis maintiennent une demande solide, le Japon recule après une année 2024 marquée par une hausse des dépenses touristiques liée à la dépréciation du yen.
La division Parfums et Cosmétiques affiche un chiffre d’affaires de 4,08 milliards d’euros, en légère diminution de 1%, mais conserve une dynamique soutenue par ses marques phares et une politique d’innovation soutenue.
Christian Dior continue de tirer la croissance du segment avec une performance soutenue de ses parfums phares.
Sauvage reste le parfum le plus vendu au monde et J’adore Eau de Parfum ainsi que Dior Homme confirment leur statut de piliers commerciaux.
En haute parfumerie, Dior enrichit La Collection Privée avec la nouvelle création Bois Talisman.
La marque enregistre une performance solide sur les gammes Dior Forever et Dior Addict en maquillage, ainsi que par les soins dans la continuité du T1.
Guerlain tire profit du développement de ses lignes Aqua Allegoria et L’Art & La Matière, en plus de la relance mondiale de sa gamme iconique Abeille Royale.
Les nouvelles déclinaisons de L’Interdit soutiennent les ventes de Givenchy, qui bénéficie aussi du succès de Prisme Libre en maquillage.
Maison Francis Kurkdjian étoffe son portefeuille avec le lancement du parfum Kurky.
La distribution sélective, et en particulier Sephora, joue un rôle clé dans la performance de la division.
L’enseigne poursuit la croissance de ses ventes et renforce son leadership mondial grâce à une stratégie omnicanale efficace et à une offre produit différenciante.
Par ailleurs, Sephora met également l’accent sur l’amélioration de l’expérience client, comme en témoigne sa collaboration avec Lyft pour conduire ses clientes à en boutique.
Malgré une fréquentation touristique limitée, DFS parvient à améliorer sa rentabilité en réduisant ses coûts, notamment avec la fermeture de la Galleria de Venise.
Les ventes du Bon Marché poursuivent leur progression, soutenues par une sélection toujours renouvelée et une programmation culturelle riche.